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Les communautés, subissant l’insécurité dans leurs territoires, la diminution de leurs ressources en gibier et en poisson, la dégradation de leur cadre de vie et la modification forcée de leurs modes de subsistance, vivent l’orpaillage illégal comme un fléau quotidien.

L’orpaillage illégal occasionne chaque année la déforestation d’environ 500 ha de forêt guyanaise, soit approximativement l'équivalent à deux terrains de football par jour.
C’est le premier facteur de déforestation dans l’intérieur des terres.

Outre la biodiversité exceptionnelle qui est ainsi détruite, approximativement 200 000 tonnes de carbone forestier sont rejetées chaque année dans l’atmosphère.

Les cours d’eau sont les milieux naturels les plus directement impactés. Dans certaines régions de Guyane (Sikini, Abounami,..…),

la quasi-totalité des cours d’eau a été détruite par l’orpaillage illégal, ne laissant aujourd’hui qu’une série de bassins boueux et abandonnés.

L’impact de l’orpaillage illégal sur les cours d’eau va bien au-delà du chantier :

la pollution aux matières en suspension (MES) qui donne aux rivières un aspect boueux,

laiteux, subsiste sur des centaines de kilomètres en aval.

La turbidité asphyxie la vie des rivières touchées. Ainsi,

les premiers kilomètres de ruisseau en aval des chantiers perdent toutes

vie aquatique.

L’impact sur les ressources halieutiques se fait ressentir loin en aval.

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